Pâte de riz
Marché de rue typique
Quelques fils électriques en arrière-plan
Pagode Giac Lam
Notre périple a débuté à Ho Chi Minh (HCMC), au sud du pays. HCMC est la plus grande métropole du Vietnam, avec environ 9M d’habitants. Les locaux l’appellent encore Saigon même si officiellement, elle a perdu son nom en 1975 et été rebaptisée par le gouvernement de Hanoi, du nord du pays. Elle est en plein essor économique. On peut encore y voir des vestiges de l’occupation française qui a duré jusqu’à 1956 (comme des pâtisseries et certains noms de rues : Marie Curie, Louis Pasteur, etc.). HCMC est une ville où ça bouge, c’est le moins qu’on puisse dire. Nous y sommes arrivés vers 1h30 du matin et avions l’impression d’être sur la rue Ste-Catherine en plein samedi après-midi.
Marcher sur les trottoirs de HCMC est une expérience en soi : on doit contourner les dizaines de motos stationnées, marchands ambulants, familles qui mangent sur le trottoir (en face de leur petit commerce ou de leur maison trop petite), sans compter les nombreux trous ou amas de béton car les routes et trottoirs sont généralement en très mauvais état. Nous sommes allés au méga marché Ben Thanh, où on vend tant des vêtements et objets divers que de la nourriture. Chaque espace est occupé et on a peine à y marcher. Plusieurs marchands y font la sieste, couchés sous leur table ou dans des racoins. Les odeurs de la partie où on vend de la nourriture sont difficiles à décrire et inoubliables. On peut y voir une marchande couper son poisson vivant à même le sol, le saucer un peu dans un sceau d’eau, et l’aligner sur une vieille table pour le vendre. Il faisait plus de 30 degrés C…
En après-midi, nous sommes allés à la pagode Giac Lam et avons eu l’impression d’assister à une cérémonie boudhiste privée, avec chants et prières. On se sentait un peu comme des intrus et n’avons pas traîné, même si l’endroit valait la peine d’être vu.
Après un bon souper au restaurant Quan An Ngon, personne ne s’est fait prié pour se coucher tôt, surtout les enfants, pour qui ce premier contact avec le Vietnam a été un peu difficile. On y côtoie nécessairement la pauvreté et comme ils n’y sont pas très habitués (ce n’est pas à Brisbane qu’ils peuvent s’y habituer en tout cas!), ils sont plutôt craintifs. Si un conducteur de cyclo-pousse édenté et usé par la vie venait nous parler pour nous offrir ses services, les enfants venaient presque se cacher derrière nous, en nous implorant de refuser…
1 commentaire:
Salut!
Quelle belle surprise d'avoir une suite à votre voyage! Je l'ai lue avec un immense intérêt et une grand plaisir!
Francine XXX
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