vendredi 31 juillet 2009

Voyage au Vietnam 3 – Hoi An


Vieux quartier, Hoi An


Vieux pont japonais couvert


Gallerie d'art, Hoi An


Marché, Hoi An


Marché, Hoi An


Plage, Hoi An


Maison-resto


Déjeuner près de l'étang de fleurs
de lotus


Capitaine et apprenti


Resto très très vietnamien


Michael Jackson


Jour 4, nous quittons notre hôtel (un 3 étoiles plus que potable) pour prendre l’avion jusqu’à Danang, au centre du pays. Nous nous rendons jusqu’à Hoi An, à l’hôtel Greenfield, où nous prenons le temps de relaxer à la piscine, au grand bonheur des enfants. Nous devions y dormir 3 nuits mais changerons le lendemain. On s’y sentait comme dans un vieux couvent mal aéré et à environ 37 degrés C, on avait besoin d’un peu plus de confort. Notre seule activité intéressante de la journée fut de se rendre au resto à pieds, dans le vieux quartier de Hoi An.


Jour 5. Nous errons dans la vieille ville de Hoi An, après avoir trouvé notre nouvel hôtel. Le charme de Hoi An réside dans le fait qu’elle a été épargnée par les guerres successives et qu’on peut plus facilement y marcher que dans les autres villes (certaines rues sont pédestres). Les bâtiments sont vieux et occupés par de multiples marchands, surtout des tailleurs. Chaque année, la ville est inondée et plusieurs personnes sont obligées de vivre temporairement sur leur bateau. On peut goûter l’influence française à Hoi An entre autres… dans les baguettes de pain (les meilleures que nous ayons mangées depuis notre départ du Québec).


Nous magasinons un peu dans le très vieux marché, protégé du soleil par des toiles rapiécées, puis partons en taxi à la plage, aussi belle qu’une plage australienne. Nous n’avons toutefois pas eu une minute seuls à la plage : des vendeuses itinérantes nous sollicitaient sans cesse.


Nous soupons dans une maison-resto. La plupart des commerces de Hoi An sont situés directement dans les maisons des commerçants ou restaurateurs, au niveau de la rue. On peut donc voir des membres de la famille descendre durant le souper se chercher un petit quelque chose à la cuisine et si on va à la salle de bain, on aperçoit les brosses à dents de la famille…


Jour 6. Nous sommes contents de notre nouvel hôtel : la salle à manger extérieure est entourée de rizières et d’un gros étang de fleurs de lotus. Nous retournons en ville et partons faire un tour de bateau sur la rivière Thu Bon. Après l’avoir vu durant une trentaine de minutes faire semblant de conduire le bateau avec son chapeau vietnamien en guise de gouvernail, le capitaine laisse sa place à Maxence pour un gros vingt minutes. Il le laisse conduire même lorsqu’il y a des bateaux de pêche tout près, donnant quelques sueurs froides à Maxence.


Sur l’heure du souper, une grosse averse remplit les rues d’eau, ce qui rend la circulation à moto encore plus folle (oui, c’était possible). Martin déniche un resto bondé de Vietnamiens dans le fond d’une cour, où les serveuses nous font comprendre qu’elles ne parlent pas un mot d’anglais ou de français, et que le menu est seulement en vietnamien. Qu’à cela ne tienne, nous décidons d’y manger quand même et nous commandons une bière, en montrant du doigt une affiche de bière. On nous apporte 4 bières au lieu de 2. Après quelques minutes, nous en donnons 2 à la table d’à côté et immédiatement, un des Vietnamiens assis à cette table se lève, prend le carnet de la serveuse, nous explique le menu en anglais et prend notre commande. Michael Jackson de son surnom, il nous jasera finalement le reste de la soirée et nous initiera à la manière de manger notre mets (un gros bouillon posé sur un brûleur avec des poissons, légumes, herbes et nouilles à rajouter dedans). On pouvait voir quelques petites souris se promener ici et là, et ça sentait l’essence des motos des voisins du resto. Mais cette soirée fut une des soirées que nous avons le plus appréciées de notre voyage. Les autres clients nous souriaient, riaient gentiment de nous voir manger maladroitement avec nos baguettes et de voir Martin commencer à manger ses nouilles avant l’arrivée du bouillon, par ignorance.

jeudi 30 juillet 2009

Voyage au Vietnam 3 – Hué


Sympatique serveuse du resto à Hué





Citadelle impériale


Citadelle impériale


Citadelle impériale


Citadelle impériale (Mamie pourrait
en faire toute une se-soupe, là-dedans!)


Citadelle impériale


Bateaux-dragon - Hué


Bateau-maison


Lessive



Jour 7. Nous nous levons tôt (pourquoi j’écris ça? comme si on se levait tard d’habitude!) et prenons l’autobus jusqu’à Hué, ce qui prend un gros trois heures et demi. Nous croisons nos premières toilettes turques pas propres du voyage. Pas facile! Arrivés à Hué, nous marchons dans la ville et passons entre autres à côté d’une école, où il y avait une cinquantaine de personnes sur leur moto qui attendaient que leurs enfants sortent. Les gens nous regardaient tellement (en souriant quand même) que j’en étais mal-à-l’aise.

Les enfants ont adoré le resto de ce soir-là car les deux jeunes serveuses ont ri avec eux toute la soirée. L’une d’elles disait vouloir se marier avec Maxence et lui racontait toutes sortes d’histoires romantiques. Il était un peu gêné mais entrait dans le jeu quand même. Elles ont demandé aux enfants de saluer avec elles les passants, afin de les attirer au restaurant, ce qu’ils ont trouvé très drôle (et ils ont réussi à faire entrer certaines personnes…).

Jour 8. Ville des lettrés et des poètes, Hué est surtout la capitale des empereurs Nguyen. Nous visitons en avant-midi l’immense Citadelle impériale, entourée par des murs de 2 mètres d’épais sur une dizaine de kilomètres, du côté nord de la rivière des parfums (concrètement, il n’y avait rien de parfumé dans cette rivière-là). La construction des multiples bâtiments et murs de la cité royale a débuté en 1804. Les bâtiments avaient diverses fonctions (bibliothèque, salles de spectacles, etc.) et étaient utilisés par les empereurs qui se sont succédé. Les ouvrages principaux de la Citadelle sont d’immenses tombaux, construits durant le vivant des empereurs, selon leurs exigences. L’architecture fortement influencée par la culture chinoise était belle à voir ainsi que les immenses espaces verts autour des bâtiments, en constante restauration. Les enfants en ayant marre un peu des vieilles bâtisses après quelques heures, nous avons décidé de les gâter un peu en leur permettant de faire un tour d’éléphant à l’intérieur des fortifications.

En après-midi, nous prenons un des bateaux-dragon pour une promenade de deux heures, sur la rivière aux parfums. C’est le temps que nous avions avant de prendre l’autobus de nuit pour Hanoi, la capitale du nord. En longeant la côte doucement, nous avons croisé de petits bateaux qui servent de maison à certaines familles. Nous avons aussi vu plusieurs femmes qui faisaient leur lessive à la main, à même l’eau de la rivière. Grosse misère. Vers la fin de la ballade, le moteur du bateau cale soudainement. Le très peu souriant capitaine soulève une planche qui mène au moteur et tente désespérément de pomper l’essence qui refuse de se rendre au moteur. Ce genre de situation est une bonne occasion d’observer les limites de nos enfants. Anne-Marie et Charlotte n’ont pas apprécié l’épreuve et nous ont rappelés à quelques reprises que nous devions prendre l’autobus. Le capitaine a finalement réussi à siphonner l’essence vers le moteur et nous avons pu nous rendre à temps à l’agence de voyage, où devait nous attendre l’autobus. Encore là, nous avons pu tester nos limites (surtout celles des parents cette fois) quand la préposé nous a annoncé que notre réservation aurait dû être confirmée (personne ne nous l’avait dit) et qu’il n’y avait plus de place. Après quelques téléphones et un peu de « couraillage » d’une agence de voyage à l’autre (Dieu merci, nous voyagions léger, avec seulement un sac à dos chacun), nous avons vu le gros autobus-dortoir rose arriver, bondé de gens qui arrivaient de Hanoi. Cinq minutes après, nous montions dans l’autobus pouvant coucher 34 personnes sur 3 rangées. Les draps et oreillers n’avaient évidemment pas été changés mais bon, on n’en meure pas.

Les enfants ont beaucoup aimé le concept de l’autobus à couchettes, surtout que nous étions à l’étage du haut. Ils ont tous relativement bien dormi. Martin et moi aurions pu l’apprécier davantage si ce n’avait été des routes en mauvais état (ça brassait trop pour pouvoir dormir) et des klaxons à chaque minute du chauffeur. Quatorze heures peuvent sembler bien longues parfois! Quant aux arrêts-pipi, je suis certaine que le chauffeur les choisissait pour « tester » les limites (le thème de la journée quoi) des touristes. Mission accomplie dans mon cas car d’une fois à l’autre, je me disais : « bon, maintenant que j’ai connu le pire, aucune toilette ne me fera peur maintenant ». Mais non, il réussissait à m’étonner à chaque fois, le point culminant ayant été le dernier arrêt, à l’aube, dans un petit village, où les dames devaient collectivement s’accroupir sur une grosse dalle de béton inclinée, protégée par un muret, avec une rigole peu rigolotte qui menait… directement à la rivière. Même si elle ne déteste pas les canards normalement, Charlotte n’a pas aimé celui qui se promenait gaiement à côté de nous en ces minutes très intenses.

Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas entendue, mais ce matin là, la voix de mon bon voisin et ami Rémy a encore résonné dans ma tête : « Hé que vous aimez ça vous autres vous mettre dans misère! ».

Voyage au Vietnam 3 - Hanoi


On attend l'autobus


Dans l'autobus


Dans l'autobus


Jour 9. Avec un soulagement certain, nous arrivons finalement à Hanoi tôt le matin. La capitale du Vietnam nous accueille avec un méga-embouteillage qui avait la particularité d’avoir des autos… face à face! Ça bouge pas vite. Hanoi aura 1000 ans en 2010. Elle est une ville très riche : histoire ancienne et modernité asiatique se côtoient. Les influences sont à la fois asiatiques et européennes.


Dans la cohue totale du terminus d’autobus, nous arrivons à trouver un taxi qui nous fait descendre au mauvais endroit. Nous trimballons nos sacs dans quelques rues bondées (Maxence brise une de ses gougounes pour rajouter un peu de piquant) pour finalement arriver à notre hôtel. Une bonne douche et un bon déjeuner plus tard, nous partons explorer le Vieux quartier ainsi que le lac Hoan Kiem, oasis de paix en plein cœur de la ville, avec ses légendes de tortues et de cygnes. Nous sommes un peu déçus d’être trop crevés pour aller voir le mausolée d’Ho Chi Minh. Nous bouquons notre expédition des derniers jours de notre voyage : Halong Bay (à suivre...).

dimanche 26 juillet 2009

Voyage au Vietnam 2 - Ho Chi Minh


Pâte de riz




Marché de rue typique


Quelques fils électriques en arrière-plan


Pagode Giac Lam

Notre périple a débuté à Ho Chi Minh (HCMC), au sud du pays. HCMC est la plus grande métropole du Vietnam, avec environ 9M d’habitants. Les locaux l’appellent encore Saigon même si officiellement, elle a perdu son nom en 1975 et été rebaptisée par le gouvernement de Hanoi, du nord du pays. Elle est en plein essor économique. On peut encore y voir des vestiges de l’occupation française qui a duré jusqu’à 1956 (comme des pâtisseries et certains noms de rues : Marie Curie, Louis Pasteur, etc.). HCMC est une ville où ça bouge, c’est le moins qu’on puisse dire. Nous y sommes arrivés vers 1h30 du matin et avions l’impression d’être sur la rue Ste-Catherine en plein samedi après-midi.

Marcher sur les trottoirs de HCMC est une expérience en soi : on doit contourner les dizaines de motos stationnées, marchands ambulants, familles qui mangent sur le trottoir (en face de leur petit commerce ou de leur maison trop petite), sans compter les nombreux trous ou amas de béton car les routes et trottoirs sont généralement en très mauvais état. Nous sommes allés au méga marché Ben Thanh, où on vend tant des vêtements et objets divers que de la nourriture. Chaque espace est occupé et on a peine à y marcher. Plusieurs marchands y font la sieste, couchés sous leur table ou dans des racoins. Les odeurs de la partie où on vend de la nourriture sont difficiles à décrire et inoubliables. On peut y voir une marchande couper son poisson vivant à même le sol, le saucer un peu dans un sceau d’eau, et l’aligner sur une vieille table pour le vendre. Il faisait plus de 30 degrés C…

En après-midi, nous sommes allés à la pagode Giac Lam et avons eu l’impression d’assister à une cérémonie boudhiste privée, avec chants et prières. On se sentait un peu comme des intrus et n’avons pas traîné, même si l’endroit valait la peine d’être vu.

Après un bon souper au restaurant Quan An Ngon, personne ne s’est fait prié pour se coucher tôt, surtout les enfants, pour qui ce premier contact avec le Vietnam a été un peu difficile. On y côtoie nécessairement la pauvreté et comme ils n’y sont pas très habitués (ce n’est pas à Brisbane qu’ils peuvent s’y habituer en tout cas!), ils sont plutôt craintifs. Si un conducteur de cyclo-pousse édenté et usé par la vie venait nous parler pour nous offrir ses services, les enfants venaient presque se cacher derrière nous, en nous implorant de refuser…

Voyage au Vietnam 2 – Delta du Mékong


Tour sur la canal


Il fait chaud mais cela n'affecte
pas l'humeur de Rachel


Buffle-nageur


Serpent-tigre




Fabrique de bonbons à la noix de coco


Bateaux



Jour 2, nous décidons de bouquer un tour d’exploration du delta du Mékong, dans le bout de la ville de My Tho. Le fleuve du Mékong est un des grands fleuves du monde qui part du plateau tibétain, traverse la Chine, le Laos le long de la Thaïlande, ainsi que le Cambodge, pour finir au Vietnam, jusqu’à la mer de Chine. Sur le delta, nous pouvons voir des fermes flottantes, de petits pêcheurs affairés. Il aurait fallu se rendre plus loin, à Can Tho, pour voir les gros marchés flottants. Nous en avions assez de la centaine de kilomètres à parcourir, ce qui prend environ 3 heures compte tenu de la circulation et de l’état des routes. Nous pouvons voir sur la route plusieurs cafés typiquement vietnamiens et très fréquentés : quelques poteaux avec toit de taule ou de feuilles de palmiers, hamacs et chaises orientées vers la rue.


Nous avons visité une fermette de miel, y avons pris le thé, et les enfants (y compris le plus grand) ont pu prendre un serpent-tigre. Nous avons visité une petite fabrique de bonbons à la noix de coco (faits de noix de coco broyée, de lait de coco et de sucre de canne), avons fait une dégustation de fruits tropicaux en écoutant des chants vietnamiens traditionnels (intéressants mais un peu trop « du nez » selon mon goût très personnel). Le clou de la journée fut un petit tour en barque à travers un petit canal, mue par deux rameurs. Le soir, nous avons super bien mangé au restaurant LemonGrass.

Voyage au Vietnam 2 - Cu Chi Tunnels


Entrée élargie pour les touristes


Piège


Entrée normale


Maquette des tunnels

Jour 3, toujours à partir de HCMC, nous partons en autobus visiter les Cu Chi Tunnels. Ce sont 250 km à 4 niveaux de tunnels creusés à la main, qui ont permis aux Viet Congs de contrôler la partie rurale ouest de HCMC durant l’invasion américaine. C’est un ancien combattant qui nous servait de guide et à travers son accent anglais pas évident, on pouvait comprendre que ces tunnels ont fait la fierté des Vietnamiens. Cauchemar des américains, ils ont été en majeure partie détruits par bombes à la fin des années 60 mais la guerre étant pratiquement finie, ils avaient rempli leur mission. Les Américains ont tout fait pour les infiltrer mais les Viet Congs les ont déjoués par de savantes tactiques. Quand les Américains ont utilisé des chiens, les Viet Congs ont volé des vêtements et des savons aux Américains pour les amadouer. Nous avons pu marcher 130 mètres dans les tunnels, agrandis légèrement pour les besoins des touristes. Martin et moi en avions bien en masse des 130 mètres, avions hâte de sortir, et avons peine à croire que des gens y ont vécu durant la guerre. Rachel est la seule à avoir pu s'y tenir debout. Nous avons aussi pu voir de nombreux types de pièges utilisés contre les Américains, à donner la chair de poule.

jeudi 16 juillet 2009

Voyage au Vietnam 1 - Les Vietnamiens

Voyage inoubliable

Je vais essayer d’être concise dans la description de notre voyage de deux semaines au Vietnam mais ça va être difficile. Ce fut une expérience extraordinaire. Et pour une fois, j’ai pris énormément de photos alors il est un peu long de choisir parmi tous ces beaux souvenirs. Voici donc quelques commentaires d’ordre général pour le moment. La description de notre itinéraire ira dans quelques jours.

Les Vietnamiens

Nous avons beaucoup apprécié la chaleur et le sourire des Vietnamiens. Lorsque nous marchions sur la rue, les gens s’arrêtaient pour compter les enfants, nous demander leur âge et prendre Rachel et Charlotte dans leurs bras, en leur pinçant les joues. Les hommes serraient la main de Maxence.

Les gens semblent travailler sans cesse. Il y a des centaines de petits commerçants de toutes sortes dans les villes, dans de petits locaux de rien du tout, de quelques mètres de large, remplis à craquer de marchandise. On nous incitait sans cesse à acheter, ce qui était parfois étourdissant vers la fin de la journée.

Malgré la grande chaleur humide, les Vietnamiennes se couvrent des orteils à la tête, leur but étant d’avoir la peau la plus blanche possible. Elles mettent même des gants.

Les gens sont très minces. On sait qu’ils mangent légèrement (beaucoup de légumes, peu de viandes et de produits laitiers) mais le pays est encore pauvre alors il est évident que certains ne mangent pas à leur faim.




Le chapeau dans l'eau est celui
de Rachel




À l'aéroport, entre Ho Chi
Minh et Danang


Le très affectueux Tony


Un moine boudhiste qui
voulait adopter Charlotte,
à la pagode Giac Lam

Voyage au Vietnam 1 - La cuisine vietnamienne

La bouffe vietnamienne est succulente : beaucoup de légumes, de poissons, de petites sauces, de riz. Lorsque nous commandions des plats dans un resto, nous voyions souvent un des serveurs partir avec son vélo ou sa moto acheter les ingrédients nécessaires, chez un des nombreux marchands à proximité. Tout était donc super frais, surtout les produits de la mer. Et même avec des cuisines parfois grandes comme des garde-robes, ils arrivaient à préparer des plats raffinés et savoureux. Rachel et Charlotte étaient un peu moins emballées par ces saveurs différentes et ont forcé davantage sur le riz… Nous sommes maintenant des pros des baguettes. Une maman vietnamienne à l’école m’avait fait un petit écriteau décrivant mon allergie aux œufs et je n’ai pas été malade une seule fois. Les Vietnamiens rigolaient un peu mais ils ont quand même fait le nécessaire pour que j’évite les œufs.


Une des seules choses que Martin
n'ait pas essayées...


Marché public




Poulet frais à vendre


Petits fruits de mer




Chez Pho 24, un fast-food spécialisé
dans la soupe "Pho"