mardi 27 janvier 2009

Camping à la forêt de Benarkin


L'iguane affamée



Arbres poilus



Le ruisseau (j'y suis avec les enfants)



Campement

Nous avons finalement réussi à nous trouver une place pour camper, malgré la ruée en raison de l'Australia Day. Nous sommes allés camper dans la forêt de Benarkin, à 2 heures de route, un endroit creux creux. Les derniers kilomètres ressemblaient étrangement à des chemins de terre au mileu d'une ZEC du Québec. On s'attendait presque à voir surgir des camions de pitounes au lieu des quelques iguanes et kangourous rencontrés. Le terrain sur lequel nous campions était très vaste, entrouré d'arbres, surtout des gommiers (Gum tree), sur le bord d'un ruisseau. Il y avait sur le terrain environ 10 familles de campeurs, alors qu'il y aurait pu en avoir au moins 5 fois plus. Il n'y avait qu'un élément qui nuisait à un parfait bonheur : la chaleur. Si jamais un jour je parle d'investir dans un sauna, je prie tous ceux qui m'aiment de me rappeler le moment où j'ai placé les sacs de couchage dans la tente. Le ruisseau sur le site avait une couleur brune peu invitante mais quand il fait chaud, c'est drôle comme ce genre de détail devient secondaire. Nous y avons passé des heures, à chercher les courants froids.

Les enfants ont beaucoup joué avec les petits crapauds près du ruisseau. Sur l'heure du souper, nous avons eu droit à des concerts de cookaburras, dont le cri ressemble à celui des singes. Une grosse iguane terrifiante se promenait d'un campement à l'autre, jouant le rôle de raton-laveur mais de façon moins discrète. Nous n'avons jamais vu autant de fourmis, de toutes les couleurs et de toutes les grosseurs, dont certaines ont l'immense défaut de piquer comme des guêpes.

Nous sommes revenus tôt, histoire d'être prêts pour le premier jour de l'année scolaire, le premier d'entre tous pour Rachel. Il y avait beaucoup d'excitation dans l'air...

mardi 20 janvier 2009

Encore le Wesley Resort


J'ai trop dit que l'hôpital Wesley était comme un resort (certains l'appellent aussi le "Jesus Inn"). Nous avons encore dû y aller cette semaine. Rachel a eu une grosse fièvre que nous étions incapable de contrôler. Elle a attrapé une bactérie qu'ils ont traitée aux antibiotiques. Elle prend du mieux alors nous devrions pouvoir aller camper en fin de semaine prochaine. C'est le jour de l'Australie lundi alors nous aimerions bien en profiter. Comme c'est férié, c'est pas mal bouqué partout mais on va essayer de trouver un petit bout de terrain pour planter notre tente quelque part.

lundi 12 janvier 2009

Petite commotion cérébrale




Charlotte nous a fait peur la semaine dernière. Elle est tombée la tête sur du béton, d'environ 5 pieds de haut. Elle était dans l'escalier de nos voisins et il n'y a pas de garde d'un côté. J'étais à côté d'elle mais je n'ai pas pu la rattraper. Elle était toute confuse après sa chute et ça avait cogné fort (quel bruit atroce!) alors nous sommes allés à l'hôpital. Moins de deux heures plus tard (et près de 600$ plus tard aussi!), nous étions revenus à la maison, rassurés par les résultats du scanner. Quand le médecin m'a parlé de scanner, je croyais que je devais prendre un rendez-vous. On l'a passé 5 minutes plus tard. Tout est bien qui finit bien.

vendredi 2 janvier 2009

Voyage Barrière de Corail – Sydney – Blue Mountains (1)


Day Dream Island


Une piscine de Day Dream



Nos deux vedettes


Une autre piscine de Day
Dream Island


Aéroport de Hamilton Island

Quand on voyage ou qu’on est 11 autour d’une table, pas facile de tenir un blogue à jour! Je me reprends aujourd’hui en vous livrant mon petit journal de voyage.

Samedi 13 décembre

Nous quittons la maison en matinée pour aller prendre l’avion en direction de l’Île Hamilton, une des 74 îles des Whitsundays. La piste d’atterrissage n’est pas très longue et est entourée par la mer de Corail alors on a tous espéré que le pilote à bord était un pilote talentueux. Sous un soleil très insistant, nous avons attendu un peu moins d’une heure notre traversier qui nous a emmenés sur Day Dream Island, via les eaux turquoise de la mer.

On nous a accueillis avec un collier de coquillages. Après avoir trouvé nos trois chambres, nous avons sauté dans nos maillots puis dans une des piscines de l’île. Sans survêtement, nous ne pouvons pas nous baigner dans la mer à cette période de l’année, en raison du risque de piqûre mortelle par une espèce de méduse.

Dimanche 14

Journée très relax. Le vent étant trop fort pour nous permettre de faire du kayak ou de la plongée en apnée, notre journée se résume à baignade à la piscine et marche sur l’île, longue d’un kilomètre. La bouffe est plutôt bonne mais les prix calment un peu nos élans de gourmandise. Notre activité la plus forçante est de nous protéger de ce soleil insistant.

Lundi 15

Il fait encore beau. Peut-être encore plus car c’est moins humide que les jours précédents. Martin et Denis sont allés faire de la plongée en apnée, après avoir loué des survêtements. Puisque c’est la pleine lune ces jours-ci, il y a moins de poissons. En après-midi, nous avons loué des kayaks et avons presque tous fait un petit tour sur les eaux turquoise. Les enfants ont passé la majeure partie de la journée dans la piscine.

Claude et Colette nous ont reçus pour souper au restaurant « à la carte » de la pointe sud de l’île, sur le bord de l’eau. La bouffe était succulente, le vin était bon, la soirée était superbe. La grosse vie finalement. Nos plus grosses « épreuves » de la journée : nous crémer, nous re-crémer et marcher sur les amas de petits coraux séchés sur la plage.

Mardi 16

Journée sans nuage. Martin et Denis sont allés en matinée faire du catamaran, seuls, sans capitaine. Ils se sont mouillés (au milieu des requins et des méduses dangereuses…) lors d’une manœuvre de virage un peu manquée mais cela ne les a pas découragés d’y retourner en après-midi. J’y suis allée avec eux. Il y avait beaucoup de vent. Quand le vent prenait dans la voile, je me sentais comme dans un manège à la seule différence que je pouvais tomber. Les enfants voulaient faire un tour mais c’était un peu trop de sport pour eux. Durant le souper, Anne-Marie et Charlotte sont allés chanter « Jingle Bells » au micro, avec le petit groupe de musiciens qu’il y avait sur place. Elles n’ont pas pensé de faire aussi la version française…

Mercredi 17

En allant faire son jogging, Martin a vu un beau petit serpent vert près de la porte de chambre de Denis. Nous sommes retournés faire du catamaran mais cette fois, c’était plus calme car il y avait moins de vent. Nous faisons nos valises et nous dirigeons vers Airlie Beach. L’endroit où nous logerons les trois prochaines nuits, le Club Crocodile, est plus ordinaire mais nous avons deux expéditions d’une journée chacune qui nous attendent.

Voyage Barrière de Corail – Sydney – Blue Mountains (2)


Charlotte conduit le Reefjet


Whitehaven Beach


Le bateau de notre première
expédition


Le coeur de la barrière de
corail


À bord du bateau de Cruise
Whitsundays


Jeudi 18

7h10, nous partons du Club Crocodile Airlie Beach. Un autobus vient nous chercher pour nous conduire à la marina où nous attend l’immense bateau pour aller à la barrière de corail, avec Cruise Whitsundays. Le personnel est très accueillant. Après deux heures de navigation, nous arrivons sur un gros ponton, au milieu de la mer. Plusieurs activités nous attendent : plongée en apnée, tours de bateaux avec fond vitrée, glissades d’eau. Martin, Denis, Nathalie, Claude et Colette ont fait un tour d’hélicoptère pour pouvoir admirer la grande barrière de haut, lors duquel ils ont pu voir le fameux cœur de corail (c’est au-dessus de ce cœur que Jacques Villeneuve aurait demandé sa blonde en mariage). La barrière d’en haut donne une image différente d’en bas.

Nous avons fait deux plongées en apnée et avons pu admirer les coraux, encore plus impressionnants que les poissons. Claude, Colette et Rachel n’ont pas plongé mais les bateaux avec fonds vitrés leur ont permis de voir les coraux. Les enfants et moi avons aussi été assez chanceux : nous avons vu une tortue géante lorsque les autres étaient partis en hélicoptère. La mer et ses multiples teintes de turquoise ainsi que les îles montagneuses étaient très belles à admirer, tout au long de la traversée du retour. Le temps était parfait et la mer était, aux dires d’un des matelots, « lisse comme un fesse de bébé ». Bref, nous avons passé une journée mémorable.

Vendredi 19

Deuxième expédition aujourd’hui, à bord du Reefjet, un bateau plus petit que celui d’hier. Nous avons d’abord fait de la plongée en apnée sur le bord de Hook Island, où les coraux étaient encore plus beaux qu’hier. Il y avait aussi plus de poissons, dont certains étaient assez gros. J’ai pu suivre pendant une dizaine de minutes, dans le silence de l’océan, une tortue géante qui nageait au dessus des coraux. Moment magique.

Nous avons ensuite changé d’île pour faire une petite marche en forêt, qui nous menait à un observatoire, le Hill Inlet. De là, nous avons pu admirer la Whitehaven Beach, une des plus belles plages au monde. Le sable blanc et les eaux turquoise se mélangent et composent des formes blanches et turquoise, sur environ 6 kilomètres. L’eau est transparente et on peut apercevoir quelques raies de loin. On a vu plusieurs beaux paysages depuis un an mais celui-là était le plus spectaculaire. Nous sommes ensuite allés nous baigner un peu plus loin, revêtus de nos survêtements, pour nous protéger des méduses dangereuses. Les enfants se sont bien amusés avec un des matelots à bord, Nathan. Ils ont même pu tenir la roue du bateau, à tour de rôle. Une autre journée dont nous nous souviendrons longtemps.

Voyage Barrière de Corail – Sydney – Blue Mountains (3)


Sydney


Sydney, à bord du bateau


Vue de la tour de Sydney

Samedi 20

Nous quittons le Club Crocodile pour nous rendre à l’aéroport de Proserpine. En attendant l’avion, tombent les premières gouttes de pluie depuis le début de notre voyage. Il s’agit d’un gros orage, avec de gros morceaux de grêle. Ça fait drôle de voir de la glace dans une telle chaleur. Cela a retardé notre 1er vol d’environ 30 minutes. Nous avons quand même pu attraper sans retard notre 2e vol, entre Brisbane et Sydney. Arrivés à Sydney, nous avons été frappés par le changement de température. Nous devenons douillets car il faisait au-dessus de 20 degrés C. Nous prenons le train, mi-train mi-métro, pour nous rendre à notre hôtel, en plein quartier chinois.

Dimanche 21

Le matin, nous montons dans la tour de Sydney pour avoir une idée de la ville. Je suis frappée par la quantité d’eau et la proximité de la mer par rapport au centre-ville. En après-midi, nous allons voir l’opéra de Sydney. Le bâtiment est beau mais les alentours le sont tout autant. Je suis un peu déçue de ne pas pouvoir voir l’intérieur. Il aurait fallu faire un tour guidé mais après avoir tant marché, les enfants n’auraient sûrement pas eu la patience nécessaire (moi non plus, par le fait même!). Nous partons ensuite faire un autre tour de bateau, à travers les nombreuses baies et pointes de Sydney. Nous n’osons pas imaginer le coût de certaines demeures.

Lundi 22

Le matin, nous allons visiter l’aquarium de Sydney. Nous avons vu plusieurs espèces de poissons et les enfants ont beaucoup apprécié leur visite, en particulier Maxence car il a trouvé 30$ par terre! Nous avons ensuite déambulé à travers la ville et fait un peu de magasinage de Noël. Avant le souper, nous avons pris le monorail qui fait une boucle à travers le centre-ville, bondé. Sydney est une grosse ville cosmopolite.

Voyage Barrière de Corail – Sydney – Blue Mountains (4)


Three sisters, Blue Mountains


Chute, Blue Mountains



Blue Mountains


Grottes de Jenolan



Grottes de Jenolan

Mardi 23

Première contrariété du voyage aujourd’hui en allant chercher notre mini-bus (un magnifique Toyota Hiace 12 places) et notre remorque : ils n’étaient pas prêts et nous avons dû attendre 1h30. Il y a pire quand même. Nous sommes ensuite allés jeter un œil à Bondi Beach, une plage populaire de Sydney. Nous avons par la suite roulé jusqu’aux Blue Mountains, à l’ouest. Moins de 100 km nous séparaient des Blue Mountains mais cela nous a pris plusieurs heures en raison de la congestion routière des vacances.

Durant le voyage, nous avons fait une petite halte dans un magasin « build a bear » car Naomi voulait avoir un chandail d’Australie pour un de ses toutous. Malgré nos appréhensions, nos deux unités de chalet sont très propres et assez grandes pour nos besoins. Il n’y avait plus grand-chose de disponible quand nous avions réservé et avions peur qu’il y ait beaucoup de bestioles.

Mercredi 24

Il faisait frais et brumeux quand nous nous sommes levés ce matin. Il faut dire que nos chalets sont situés à 1028 mètres d’altitude. Nous avons commencé notre journée en allant faire un tour de Zig-zag train, un vieux train à vapeur, nourri au charbon, datant de 1869 (et polluant comme en 1869!). Le train faisait une route en zig-zag mais c’était finalement sans grand intérêt. Nous avons mangé nos sandwichs en roulant vers notre prochaine destination : les grottes de Jenolan.

Une route extra-sineuse, un peu dénivelée, étroite et sur le bord d’un ravin entoure les grottes. Avec le brouillard en prime, il y a eu quelques sueurs froides parmi les passagers! Mais les grottes en valaient la peine. La première visite que nous avons faite était guidée et nous faisait descendre jusqu’à une rivière souterraine. Les formations rocheuses, stalactites, stalagmites et colonnes étaient spéciales et bizarroïdes. Nous étions à l’étroit et il fallait parfois se pencher pour marcher. Notre deuxième visite se faisait avec un audio-guide en français, à travers une grotte gigantesque, comportant d’immenses percées vers le ciel. C’était splendide et vraiment impressionnant.

Une surprise attendait les enfants au retour au chalet : Père Noël a eu le temps de déposer par le tuyau du poêle des cadeaux. Après cette grande excitation, nous avons mangé des fajitas au poulet, à défaut de dinde, et avons « réveillonné » jusqu’à « presque » minuit. Un lien internet et une webcam auraient été appréciés ce soir-là…

Jeudi 25

La brume d’hier est dissipée et il fait un temps splendide. Nous nous dirigeons vers les téléphériques qui nous permettront de survoler les montagnes bleues. Nous arrêtons à quelques observatoires en passant et nous sommes estomaqués par la splendeur du vaste paysage. C’est si vaste qu’au loin, la couleur au loin est bleutée (d’où le nom « montagnes bleues »). Nous faisons les tours en téléphérique et un tour de train incliné à 52 degrés, en compagnie d’autres nombreux touristes, un peu trop nombreux selon mon goût. Nous revenons au chalet vers 18h et mangeons dehors des hamburgers, accompagnés d’un bon vin australien. Nous avions l’esprit à la fête mais pas nécessairement à la fête de Noël…

Vendredi 26

Tôt le matin, Martin et Denis retournent aux Blue Mountains, pendant que les enfants se baignent et que les mères font les valises. Ils ont descendu 900 marches, pour ensuite mieux les remonter. Ils ont franchi une passerelle entre deux des « three sisters », trois gros rochers représentant des sœurs qui se seraient transformées en roche après avoir reçu un mauvais sort, pour une histoire d’amour. Nous roulons ensuite tout l’après-midi jusqu’à la Hunter Valley, où nous couchons après avoir soupé à la brasserie « Blue Tongue ».

Voyage Barrière de Corail – Sydney – Blue Mountains (5)


Naomi dans le mini-bus


Image typique de mes vacances :
les 2 photographes à l'oeuvre



Dernier souper à Surfers
Paradise (un coke pour fêter
les vacances)

Parmi les vignes


La Hunter Valley


Samedi 27

Le matin, nous nous rendons à deux observatoires qui surplombent la Hunter Valley, comportant 120 vignobles, réputés pour leurs Semillons, Shiraz et Chardonnays. Nous arrêtons faire une visite guidée à un vignoble du groupe McWilliam, à Mount Pleasant. Le vin le plus réputé de cette maison est un blanc, le Elizabeth Semillon. La visite est très intéressante et nous apprenons les principales étapes de fabrication du vin, avec les particularités australiennes. Par exemple, la cueillette du raisin doit ici se faire de nuit, car les 40 degrés Celcius peuvent endommager le raisin. Le guide nous met en garde de nous promener à travers les vignes, habitées par des serpents noirs et bruns, dont le venin est mortel. Nous dégustons quelques verres, faisons quelques achats et dînons sur place.

Nous prenons ensuite la route pour rejoindre le bord de la mer. Malheureusement, nous n’étions pas seuls. Beaucoup de vacanciers de Sydney avaient eu la même idée. Nous avions sur le programme 277 km pour la journée et pensions que nous en aurions pour environ 3 heures. Dans le pire bouchon que nous avons enduré, nous avons franchi 15 km en 90 minutes. Nous voulions arriver à Port McQuarie en fin d’après-midi mais avons finalement franchi le porte de notre hôtel un peu avant 23h. Notre souper en chemin a quand même été agréable puisque nous avons trouvé un bon resto brésilien dans une petite ville appelée Taree.

Dimanche 28

Avant de reprendre la route vers le nord, nous sommes allés à une des plages de Port McQuarie. L’eau était froide et les vagues un peu trop grosses. Ce n’était pas une super belle plage mais nous nous sommes quand même amusés quelques heures avant de repartir en direction de Coffs Harbour. Nous voulions nous baigner mais il pleuvait (c’était quand même juste la deuxième pluie depuis le début de notre voyage) alors nous avons décidé de nous rendre à notre dernier hôtel, situé à Yamba. Nous arrivons en fin d’après-midi et montons à pieds la grosse côte qui nous mène à la plage. Nos baigneurs décident de ne pas se baigner car ils ont aperçu des méduses. Nous apprenons peu après qu’elles n’étaient pas dangereuses.

Nous sortons pour trouver un resto un peu avant 21h et la tâche s’est révélée plutôt ardue. C’est pas mal plus facile en Australie de déjeuner à 6h que de souper à 21h. Nous jasons avec un restaurateur (à peu près le seul d’ouvert) et il nous explique que Yamba est une petite ville où les autorités obligent les commerçants à payer leurs employés en double le dimanche. La majorité des restos se dépêchent de fermer le plus tôt possible pour couper les frais.

Lundi 29

Nous bouclons nos valises pour la dernière fois (notre famille en tout cas) pour nous rendre à la plage hippy de Byron Bay. Il s’agit d’un beau petit village touristique, avec de petites boutiques, mais surtout, une très belle plage. La plage était bondée de beau monde, surtout entre 20 et 30 ans. Nous avons beaucoup apprécié nous baigner dans les vagues, juste assez grosses, et nos petits body surfers ont glissé sur les vagues un bon moment. Nous partons ensuite souper à Surfers Paradise, sur la Gold Coast, à une heure de Brisbane. Après un bon repas, nous arrivons à la maison et nous endormons aussitôt.

En conclusion, nous avons fait un très beau voyage. Nous avons vécu à l’intérieur d’un seul voyage le luxe d’un resort tropical dans les îles Whitsundays, la vie animée d’une très grande ville, et le calme d’un chalet dans les montagnes. J’ai découvert qu’un GPS pouvait être un outil fort utile (dommage que je m’en sois passée quand je cherchais notre maison à notre arrivée). Nous avons vécu de beaux moments en famille et c’était très agréable de pouvoir partager ces nombreuses découvertes ensemble.

Le départ

Le mardi, Martin, Claude, Denis, Naomi et Charlotte sont allés faire un tour de 4X4 sur la plage de Bribie Island. Les gars ne pouvaient quand même pas repartir sans avoir conduit tante Blanche dans le sable. Naomi et Charlotte ont aussi pu tenir la roue, sur les genoux de Martin. Naomi est revenue en disant que c'était la plus belle journée de sa vie!

Le lendemain notre belle visite reprenait l’avion (encore!) pour Montréal. J’haïs autant les adieux que j’adore accueillir des gens que j’aime à l’aéroport. Ça fait malheureusement partie de la « game ». Nos voisins de droite (les parents de Samuel et Jessica) nous ont gentiment changé les idées en nous recevant pour la veille du jour de l’an.