En attendant l'autobus, avec Leigh et ErinAutobus privé pour se rendre au centre-ville,avec Megan en avantLe BBC Old Collegians pipe bandErin et Sean, nos bons voisins et amis
Samedi soir, nous avons été invités à un bal (concept plutôt populaire ici) écossais. Notre 4e voisin, Dave, fait partie d'un band écossais, composé de 9 joueurs de cornemuse et de 5 percussionnistes.
Sur l'invitation, il était indiqué comme exigence vestimentaire : "black tie or Highland regalia". Quelques jours avant, j'avais décidé quelle tenue je porterais ce soir-là. Quelque chose qui passe plutôt inaperçu. Plutôt chic mais pas trop quand même, la dernière fois où je me suis vraiment habillée chic remontant à mon bal de secondaire 5. Ça ne s'est pas passé de même. Une de mes amies du playgroup, Megan, s'est chargée de mon habillement. Elle m'a trouvé une robe mauve d'un tissu qui brille, avec quelques brillants sur le corsage. Elle est arrivée avec la robe en question un après-midi, est repartie avec pour me l'ajuster (quelques coutures per-ci per-là), et m'a indiqué ce que je devais me trouver comme soulier de princesse pour aller avec. Dans mon cercle d'amies, les filles s'échangent les robes, font les manucures des autres, trouvent ensemble les bijoux, s'échangent les chaussures. Cet exercice a quand même nécessité un certain effort d'adaptation de ma part mais en bout de ligne, ça n'a pas été désagréable.
J'ai donc passé plus que mon dix minutes habituel à m'"arranger" ce soir-là. Martin a porté le noeud papillon et le veston, faute du kilt. Environ la moitié des hommes à cette soirée, écossais ou pas, revêtaient le kilt. Après avoir été chercher Éliane, notre gardienne, nous avons traversé chez nos voisins pour attendre un mini-bus qu'on avait loué pour nous rendre au centre-ville, histoire de commencer la fête un peu plus tôt et de s'assurer que personne n'ait à conduire ce soir-là.
Notre soirée fut vraiment une belle soirée. Nous avons été initiés à des danses communautaires, des genres de set-carrés écossais. Des gens nous montraient les pas de danse et après environ le tiers de chaque danse, nous nous sommes surpris à réussir à danser et vraiment apprécier le fait de danser en groupe. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu autant de plaisir. Martin était pas mal bon et je dois avouer qu'il m'a surprise un peu...
Le band a fait environ quatre prestations dispersées tout au long de la soirée, et on ne peut pas faire autrement que d'être touchés par le son des cornemuses et des tambours. En plus de jouer, les joueurs se déplaçaient de façon coordonnée, s'entrecroisaient. C'était très beau de les voir, tous revêtus du même kilt. J'ai pensé beaucoup à Marie-Andrée et à la famille Leith qui a pu entendre dernièrement un joueur de cornemuse, dans des circonstances moins heureuses...
Dans le taxi, sur le chemin du retour, nous étions rendus le 19 octobre, date anniversaire de notre départ du Québec. Nous avons réalisé à quel point les Australiens sont accueillants, encore plus que ce qu'on avait entendu dire avant de partir. Ça fait vraiment toute la différence.