mardi 25 novembre 2008

Une belle grosse araignée



Hier, Martin a fait une rencontre dans la chambre d'en bas : une belle grosse hunstman d'environ 12 centimètres. Les huntsmans ne sont pas des araignées dangereuses. Si nous étions de vrais Australiens, elle aurait pu vivre sa vie d'araignée paisiblement. Mais nous sommes des Québécois et grand-maman arrive dans moins de deux semaines... Comme c'est la première du genre que nous trouvons dans la maison en près d'un an, nous avons bon espoir que grand-maman n'en voie pas durant son séjour. Mon chasseur d'araignée a trouvé que sa proie avait tenté assez vigoureusement de s'accrocher à la vie.

lundi 17 novembre 2008

North Stradbroke Island (1)

Pour le week-end de mon anniversaire (je suis encore dans le trentaine mais disons que ça achève...), nous sommes allés faire du camping à North Stradbroke Island, ou Straddie, selon les gens de la place. Cette autre île de sable est à moins d'une heure de Brisbane, si on ne compte pas le 45 minutes de traversier. Comme j'étais la Reine et que c'est moi qui décidais de tout, nous avons passé deux jours super relax, à profiter du beau temps et du paysage bleu.

L'endroit où nous avons campé était superbe. Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, il n'y avait évidemment pas d'âme qui vive, excepté une espèce de kangourou particulière à cette île. Il faut dire que la montée pour grimper la dune (on ne peut camper directement sur la plage en raison de la marée) était plutôt inclinée, ce qui en a probablement découragé quelques uns. Tante Blanche a franchi bravement la montée, au grand plaisir des enfants et de son fier conducteur. La Reine préférait regarder, les deux pieds campés sur la dune.

Nous avons pu profiter de la vie sauvage de l'île. Nous avons vu des dauphins juste en face de notre campement. Une tortue géante gisait sur la plage, malheureusement morte. Des petits crabes transparents se promenaient au petit matin par dessus la dune. Nous avions fait nos devoirs avant de partir car à Stradebroke, la plage n'est pas toujours très large et n'est pas pratiquable quand la marée est haute. Il faut en connaître les heures et éviter de s'aventurer. Notre expérience de Moreton Island nous a rendus plus prudents...

Nous sommes allés nous baigner l'après-midi sur une des plages surveillées de l'île et l'eau était incroyablement claire. Cette plage va être difficile à battre dans notre palmarès de belles plages australiennes.

Ça nous fait encore drôle de fêter mon anniversaire à la chaleur car habituellement, il arrive à peu près en même temps que l'hiver québécois. Ce fut bien agréable même si j'aurais bien aimé pouvoir fêter un peu plus en compagnie de la famille et des amis. Il y aurait eu en masse de place autour de notre tente pour se faire un gros party. On se reprendra! Heureusement, j'avais plein de beaux courriels à notre arrivée.



Dégonflage de pneus avant
d'arriver sur la plage



Partie occupée de l'Île (avec la
plage de surfers). Nous étions
plus loin, en haut sur la photo.



Notre campement, juste en
haut de la dune de sable.



Martin surveille les enfants
du haut de la dune, juste à
côté de notre campement.


Plage vue de la dune près de
notre campement











North Stradbroke Island (2)


Un kangourou nous attendait
à l'emplacement de notre
campement



Feu du samedi soir



Une plage du côté ouest
de l'île, avec de l'eau claire
comme nous n'en n'avions
jamais vue


Difficile de se sauver d'un
bisou quand on est enterré
dans le sable



Pétard dans le sable







lundi 10 novembre 2008

Un peu de vocabulaire

Voici quelques exemples d'expressions de tous les jours, que j'ai apprises ici :

-Good on ya : good on you, c'est bien
-Right 'y'a (on entend "rodéo") : right you are, t'es correct
-Fair enough : dans le sens de c'est correct ça
-See ya this avo (ou avi) : on se revoit cet après-midi
-No problem : utilisé abondamment par des gens de service à la clientèle dans le sens de bien sûr
-For you, for me : souvent rajouté à la fin d'une demande ou d'une offre, pour rajouter une touche de politesse ("No problem, I'll write the number down for you", "Can you put that in the bin for me?")
-Chouks : chickens, poulets
-Hé : à rajouter à la fin de chaque phrase si on veut sonner Australien
-Darling, sweetie : la manière d'appeler une femme étrangère
-Gorgeous, beautiful, lovie : la manière d'appeler une femme qu'on connaît
-Beach flu : manière de dire qu'une personne a pris congé en faisant semblant d'être malade
-G'day mate : la classique, pour hommes seulement!

Un autre blogue de Lafond

Denis a créé un blogue en prévision de leur voyage. Ils arrivent le 8 décembre, dans 24 jours. Voici son adresse de blogue : visitonslafamillelafondenaustralie.blogspot.com.

La Melbourne cup, 2e essai

Vous vous souvenez l'an dernier à quel point on avait eu l'air de touristes car on ne savait pas trop ce qu'était la Melbourne cup? Nous avons essayé de nous reprendre cette année. La Melbourne cup, c'est plus qu'une course de chevaux. C'est une tradition australienne. C'est l'événement sportif le plus regardé. Elle a lieu à Melbourne le premier mardi de novembre depuis 1861. C'est une course de 3,2 kilomètres et beaucoup d'Australiens prennent part aux gageures (c'est aussi facile que de s'acheter un billet de 6/49). À l'heure de la course, il y a très peu de circulation automobile. Plusieurs commerces ferment pour la journée. Dans les écoles, les enfants plus vieux peuvent voir la course à la télé.

Martin a eu un lunch au travail en l'honneur de la Melbourne cup. Probablement que si le bureau n'avait pas organisé cette activité, il y aurait eu quelques employés qui auraient eu l'idée de prendre un "day off". Martin a donc pu regarder la course et participer aux gageures.

De mon côté, j'ai été invitée par mon amie Helena pour aller voir la course chez elle, avec deux autres mères de l'école. Elle avait préparé un petit lunch et nous avait demandé de porter un chapeau. Car en plus d'être une course de chevaux, la Melbourne cup est un événement très "fashion". Les quelque 108 000 personnes présentes à la course, entassées au gros soleil en plein après-midi, sont vêtues comme si elles allaient à un bal. Le chapeau est l'élément clé de leur toilette. Côté gageure, j'ai misé un gros 5$ sur deux chevaux, que j'ai choisis parce qu'ils avaient un nom français. "C'est la Guerre" est arrivé en 3e place alors je me suis fait un gros 3$ de profit.
Abey, Grace et Rachel s'amusent
pendant que leurs mères regardent
la Melbourne cup.

lundi 3 novembre 2008

Expérience de pêche à Bribie Island












Dimanche matin, nous sommes allés rejoindre Helana, Josie et Grace (Josie étant l'amie de Charlotte) chez elles pour nous rendre à Bribie Island, à une heure d'ici. Helana, une amatrice de pêche, nous avait organisé une journée d'initiation à la pêche. Elle avait apporté une dizaine de cannes à pêche, ainsi que des appats. Et on ne parle pas ici de minuscules verres de terre mal en point : elle pêche avec des crevettes tigrées ou des bouts de pieuvre.

Nous avons tous apprécié la pêche, pas tous pour les mêmes raisons. J'ai bien aimé le fait d'être obligée d'être assise sur une chaise, à tenir une canne à pêche. Martin a attrapé l'unique poisson du jour, un minuscule Bream, qu'il a relancé à l'eau aussitôt. Anne-Marie et Maxence ont pêché plusieurs heures, et se plaisaient à lancer leur ligne le plus loin possible. Charlotte et Rachel en ont profité pour jouer avec leurs amis dans le sable car après une vingtaine de minutes, elles en avaient assez de la pêche. C'était un peu nuageux comme journée et c'était bien tant mieux car il commence sérieusement à faire chaud.

Halloween 2008


Princesse indienne, chirurgienne, journaliste,
entrepreneur en construction et fantôme (Sam),
sur notre galerie d'en avant
Nos Halloweens en compagnie de Georges,
sur notre terrain

La pêche, un peu faible mais bon...
Vendredi soir, j'ai organisé une "mini-Halloween" entre voisins. Nous n'avions pas célébré l'Halloween l'an dernier alors pas question de passer tout droit cette année. Première étape, nous avons décoré la maison et le terrain. Georges, notre personnage à moitié enfoui dans le gazon, en a fait sourire plus d'un. Ewin, maintenant rendu à 3 ans, a fait tout un saut la première fois qu'il l'a vu. Juste pour ce moment, ça valait la peine que je prenne le temps de lui faire tenir les pattes en l'air avec des piquets de tente et des bouts de bois.

Les enfants se sont donc déguisés et ont fait "trick or treat" avec les voisins des deux côtés. Nous avons même poussé l'audace jusqu'à frapper à quelques portes, minutieusement choisies par leur teneur en enfants. La pêche de bonbons a été plutôt faible mais pour ce qui est du plaisir, il était aussi présent que lors d'une "vraie" Halloween de la rue des Glaïeuls.