Vieux quartier, Hoi An
Vieux pont japonais couvert
Gallerie d'art, Hoi An
Marché, Hoi An
Marché, Hoi An
Plage, Hoi An
Maison-resto
Déjeuner près de l'étang de fleurs
de lotus
Capitaine et apprenti
Resto très très vietnamien
Michael Jackson
Jour 4, nous quittons notre hôtel (un 3 étoiles plus que potable) pour prendre l’avion jusqu’à Danang, au centre du pays. Nous nous rendons jusqu’à Hoi An, à l’hôtel Greenfield, où nous prenons le temps de relaxer à la piscine, au grand bonheur des enfants. Nous devions y dormir 3 nuits mais changerons le lendemain. On s’y sentait comme dans un vieux couvent mal aéré et à environ 37 degrés C, on avait besoin d’un peu plus de confort. Notre seule activité intéressante de la journée fut de se rendre au resto à pieds, dans le vieux quartier de Hoi An.
Jour 5. Nous errons dans la vieille ville de Hoi An, après avoir trouvé notre nouvel hôtel. Le charme de Hoi An réside dans le fait qu’elle a été épargnée par les guerres successives et qu’on peut plus facilement y marcher que dans les autres villes (certaines rues sont pédestres). Les bâtiments sont vieux et occupés par de multiples marchands, surtout des tailleurs. Chaque année, la ville est inondée et plusieurs personnes sont obligées de vivre temporairement sur leur bateau. On peut goûter l’influence française à Hoi An entre autres… dans les baguettes de pain (les meilleures que nous ayons mangées depuis notre départ du Québec).
Nous magasinons un peu dans le très vieux marché, protégé du soleil par des toiles rapiécées, puis partons en taxi à la plage, aussi belle qu’une plage australienne. Nous n’avons toutefois pas eu une minute seuls à la plage : des vendeuses itinérantes nous sollicitaient sans cesse.
Nous soupons dans une maison-resto. La plupart des commerces de Hoi An sont situés directement dans les maisons des commerçants ou restaurateurs, au niveau de la rue. On peut donc voir des membres de la famille descendre durant le souper se chercher un petit quelque chose à la cuisine et si on va à la salle de bain, on aperçoit les brosses à dents de la famille…
Jour 6. Nous sommes contents de notre nouvel hôtel : la salle à manger extérieure est entourée de rizières et d’un gros étang de fleurs de lotus. Nous retournons en ville et partons faire un tour de bateau sur la rivière Thu Bon. Après l’avoir vu durant une trentaine de minutes faire semblant de conduire le bateau avec son chapeau vietnamien en guise de gouvernail, le capitaine laisse sa place à Maxence pour un gros vingt minutes. Il le laisse conduire même lorsqu’il y a des bateaux de pêche tout près, donnant quelques sueurs froides à Maxence.
Sur l’heure du souper, une grosse averse remplit les rues d’eau, ce qui rend la circulation à moto encore plus folle (oui, c’était possible). Martin déniche un resto bondé de Vietnamiens dans le fond d’une cour, où les serveuses nous font comprendre qu’elles ne parlent pas un mot d’anglais ou de français, et que le menu est seulement en vietnamien. Qu’à cela ne tienne, nous décidons d’y manger quand même et nous commandons une bière, en montrant du doigt une affiche de bière. On nous apporte 4 bières au lieu de 2. Après quelques minutes, nous en donnons 2 à la table d’à côté et immédiatement, un des Vietnamiens assis à cette table se lève, prend le carnet de la serveuse, nous explique le menu en anglais et prend notre commande. Michael Jackson de son surnom, il nous jasera finalement le reste de la soirée et nous initiera à la manière de manger notre mets (un gros bouillon posé sur un brûleur avec des poissons, légumes, herbes et nouilles à rajouter dedans). On pouvait voir quelques petites souris se promener ici et là, et ça sentait l’essence des motos des voisins du resto. Mais cette soirée fut une des soirées que nous avons le plus appréciées de notre voyage. Les autres clients nous souriaient, riaient gentiment de nous voir manger maladroitement avec nos baguettes et de voir Martin commencer à manger ses nouilles avant l’arrivée du bouillon, par ignorance.